DAVID LINX QUINTET "REAL MAN CRY"


A l’occasion de ses 60 ans David Linx nous offre l’album REAL MEN CRY.

«Ce nouvel album est la suite logique de « Skin In The Game », sorti en 2021. Il est le résultat de la collaboration avec les magnifiques musiciens qui m’accompagnent, leader de leurs propres projets par ailleurs, comme Grégory Privat au piano, Chris Jennings à la contrebasse, Arnaud Dolmen à la batterie et Hermon Mehari à la trompette. Comme pour « Skin In The Game » en plus de mes textes et compositions j’ai voulu laisser la place à celles de mes amis Youceff Boukella (7), Diederik Wissels (9), Mario Laginha (10) et Grégory Privat (12). Il est toujours très important pour moi d’insister sur le fait qu’on puisse parler du monde d’aujourd’hui en étant un chanteur de jazz actuel sans aucune nostalgie stylistique. La tradition étant toujours la colonne vertébrale sur laquelle on puisse s’appuyer pour véhiculer un message d’ordre actuel.» - David Linx

Les mots d’Alex Duthil sur l’album REAL MEN CRY.

«Si le titre «You’ll Always Be Tomorrow» évoque James Baldwin, c’est la mère de ce dernier qui répétait à David Linx « Stay in the Light ! », le titre qu’il a finalement donné à la composition du bassiste fondateur de l’Orchestre National de Barbès, Youcef Boukella. Ils avaient collaboré ensemble à un album resté à l’état de maquette suite au départ de David de chez Polydor.

Les quatre compositions empruntées à ses amis instrumentistes – «Stay in the Light» de Youcef Boukella, «This Saturday Song» de Diederik Wissels, «Brooklyn» de Mario Laginha et «I'm Breathing out for the First Time» de Grégory Privat - apportent d’autres couleurs, du relief, presque une idée de scénario dans l’architecture de l’album.

Pour «Brooklyn», le prénom de la fille d’un ami de David joue de l’ambiguïté avec le nom du borough new-yorkais. Il y est ainsi fait référence à la dentelle (lace), jouant à la fois de la connotation féminine et de l’architecture du célèbre Brooklyn Bridge. Avec «Half Past Gone», David Linx tourne le dos à la légèreté et aux facilités souvent associées au jazz vocal, pour retrouver l’exigence du travail qu’il a pu mener avec Diederik Wissels, Ran Blake ou Marc Ducret. Avec comme devise « ne compliquons pas ce qui est simple et ne simplifions pas ce qui est complexe ».

Pour «Resolution Chant», en clin d’oeil aux « American Garage » et « From This Place » de Pat Metheny, David Linx retrouve un côté sale, brut, premier degré, qui offre une alternative à la sophistication des lignes croisées. Et encore le désir de se remettre en question pour David avec le fait d’entrer sur le tard sur «The Growing Stone», inspiré d’une nouvelle d’Albert Camus. Pour laisser toute sa luminosité au quartet instrumental.»

LINE-UP
Chant - DAVID LINX
Piano - GRÉGORY PRIVAT
Contrebasse - CHRIS JENNINGS
Batterie - ARNAUD DOLMEN
Trompette - HERMON MEHARI

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